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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 14:28

Cette vidéo m'a fait un bien fou (Merci Mme Cahiers d'Amour) et m'a donné envie de venir écrire à nouveau sur ce blog ouvert en septembre 2008, mon tout premier pour lequel j'ai une tendresse particulière.

Pas seulement parce que c'est le premier et le plus personnel.

Mais aussi parce que c'est celui dans lequel, petit à petit, je me suis autorisée à déposer tout ce qui me rendait heureuse. (Presque) sans filtre et (presque) sans peur.

Pour les déposer, il fallait que je m'autorise à les vivre. Pour m'autoriser à les vivre, il fallait que je dépasse mes peurs et mes croyances, que je m'autorise à être, à penser et à faire autrement, différemment de la norme. 

Petit à petit, j'ai pris conscience que la recherche et la pratique de ce qui me rend heureuse dans ma vie était un vrai travail au quotidien.

Souvent je me suis demandée pourquoi je prenais ce chemin aussi tortueux. Pourquoi je n'arrivais pas à "faire comme tout le monde"? Pourquoi je n'étais pas capable de me contenter de ce que j'avais?

C'était plus fort que moi.

Ma vie n'avait pas de sens pour moi. Elle ne me correspondait pas.

Elle ne me rendait pas heureuse.

Je voulais trouver ma place et vivre ma vraie vie. Tout simplement.

A l'époque, nous étions peu à nous embarquer sur ce chemin. Heureusement, j'ai (re)trouvé quelques personnes dans la même envie et nous avons cheminé ensemble.

Alors aujourd'hui, quand je vois et j'entends un jeune garçon de 13 ans affirmer haut et fort que ce qu'il veut faire quand il sera grand, c'est être heureux...je suis en joie.

Je me dis que le monde bouge.

Je me dis que définitivement, je n'étais pas folle de suivre cette voie et d'y croire envers et contre tout.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 10:43

Pour la je ne sais combientième de fois, je me suis entendue penser ce matin "oui, je ferai bien ça. Mais si je le fais, j'ai peur de ne plus être libre". Libre de quoi? D'aller et venir comme je veux sans réelle contrainte? Je l'ai cette liberté. Et au final, j'en fais quoi? Honnêtement, pas tant de chose que ça.Avec le recul je me rends compte que cette liberté est importante, mais qu'elle ne fait pas tout. Loin de là.

Et si la vraie liberté c'était plutôt, "simplement" de m'autoriser à m'écouter et à suivre vraiment mes besoins et mes envies en dépassant la culpabilité et les peurs venues de mon histoire de vie et de mon éducation. Une culpabilité et des peurs qui m'emprisonnent encore et me font souvent refuser de les suivre mes vrais besoins et envies. Parce que mon petit tyran intérieur me "rappelle à l'ordre" (tout un programme cette expression - l'ordre de qui, de quoi d'ailleurs?) et me culpabilise si je dévie des rails du "il faut que, tu dois". Les fameux "on ne fait pas ce qu'on veut dans la vie" et "ne rien faire c'est être fainéant", que j'entends encore (beaucoup trop) souvent autour de moi et qui m'ont accompagnée depuis ma naissance, me collent encore aux basques et me mettent dans une lutte. Une lutte entre mes anciens fonctionnements que j'ai n'ai pas entièrement déprogrammé et les nouveaux que je mets en place parce qu'ils me correspondent, mais auquels je ne laisse pas assez de liberté pour se développer et grandir. 

Et si la vraie liberté c'était plutôt, "simplement", de m'autoriser à vraiment montrer et surtout assumer ma vraie personnalité avec ses qualités et ses défauts, avec ses côtés sympa et ces côtés chiants?  Mon vrai moi, ma vraie identité.Sans essayer encore et toujours de me rattacher au passé, de bricoler entre mes envies d'aujourd'hui et mes obligations d'hier?

Et si la vrai liberté c'était plutôt d'apprendre à poser et faire respecter son cadre et son "autrement", plutôt que de fuir et se retirer pour ne pas avoir à se positionner?

 

Cet été, pour m'accompagner, j'ai reçu l'ange de la liberté. Je n'avais pas relu la petite carte qui l'accompagnait.

Elle dit ceci "tu es libre de changer ton expérience en changeant tes critères de décision. Relâche les anciens pièges et exprime ton individualité". Message reçu

  Passez un bon dimanche

 

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 12:50

Un enfant demande à son père: Dis papa, quel est le secret pour être heureux? 


Alors le père demande à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village de dire : Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied! - Tu as entendu mon fils? Rentrons à la maison, dit le père. 

Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l'âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors : Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied - Tu as entendu mon fils? Rentrons à la maison.

Le jour suivant ils s'installèrent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent à nouveau:  Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi!- Tu as entendu mon fils? Rentrons à la maison.

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village s'exclamèrent : Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant! C'est le monde à l'envers! - Tu as entendu mon fils? Rentrons à la maison. 

 

Arrivés à la maison, le père dit à son fils : Tu me demandais l'autre jour le secret du bonheur.  Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire. Fais ce qui te plaît et tu seras heureux

 

nice-day.jpg

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 15:10

acceptation.jpg Accepter mes difficultés, mes répétitions, mes erreurs, mes hésitations

Accepter mon passé, mes peurs, mes fonctionnements pas toujours glop

Accepter le temps que je mets à voir, comprendre et agir

Tout un dossier...!

Et pourtant...

Lutter me met dans les regrets, les ruminations, la comparaison, la dramatisation, la culpabilité.

Lutter mobilise un temps et une énergie considérables. Que je ne passe pas à développer mes projets et mes envies, à vivre les relations humaines comme je les aime, à prendre soin de moi et me laisser l'espace libre pour le repos, l'imagination, la création.

Alors?

Depuis que, en me faisant accompagner, j'ai pris conscience de cette "non-acception" de moi-même, j'essaie, à chaque fois que je me vois dans la lutte, de me dire que je fais ou j'ai fait du mieux que j'ai pu à ce moment là, même si j'ai consciemment "pris la tangente". A ce moment là, pour pleins de raisons, il ne m'était pas possible de faire autrement.

Ca me met dans une indugence et une bienveillance vis à vis de moi-même, au lieu de me dire que je suis nulle et que je n'arrive à rien.

L'étape qui vient ensuite est effectivement celle du changement. Est-ce que j'ai envie de continuer comme ça maintenant que je me suis démasquée? Si oui, ok je reste dedans. Mais je me vois faire. Si non, je peux décider de changer à mon rythme. En me félicitant de tous les pas que je fais sur le chemin. Aussi petits nous semblent-ils, ils sont tous précieux. 

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 09:37

Un jour, dit la légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, attérés, observaitent, impuissants, le désastre.

Seul un petit colibri s'activitait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.

Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri! Tu n'es pas fou? Ce n'est pas avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu!".

Le colibri le regarde droit dans les yeux et lui répond : "je le sais, mais je fais ma part".

 

colibri.jpgUn ami de Gandhi ce petit colibri (-;

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 08:30

Au début de chaque trimestre et en début d'année, je choisis "au hasard" (pour ne pas écrire "je tire") un ange parmi les 72 que contient ce jeu de carte découvert grâce à Marie-Lore. Un moment que j'aime beaucoup : même si l'ange me fait parfois tiquer, il correspond toujours à une énergie particulière dont j'ai besoin à ce moment là dans ma vie.

En ce moment, c'est l'ange de la Gratitude qui s'est posé sur mon épaule. Pour le trimestre...et pour l'année! Autant dire : c'est un dossier!

L'année débute tout juste mais j'ai eu envie de faire un petit bilan de ces deux premiers mois en compagnie de Gratitude.

J'ai grandi dans un environnement qui croyait que la vie était dure, qu'elle ne faisait pas de cadeaux et que quoi qu'on fasse, elle ne pouvait pas être belle. La graine de la dramatisation et du pessimisme était plantée, m'empêchant chaque jour un peu plus de voir, de ressentir et de vivre la beauté de la vie et tous ces trésors; de voir le verre à moitié plein et non à moitié vide.

Etre dans la gratitude m'amène tous les matins à me dire "quoiqu'il se passe aujourd'hui juste aujourd'hui, je suis contente de me lever et j'apprécie la chance que j'ai de pouvoir vivre pleinement cette journée". Ca change ma vision du quotidien et mon humeur. Ca me branche à la joie, la foi et la légèreté et me permet de sortir de plus en plus rapidement de la morosité et de la dramatisation. 

J'ai grandi dans un environnement où les relations étaient parfois calculée, souvent distantes. Petit à petit j'ai fermé les portes pour ne plus souffrir, en croyant que je devais avancer seule sans demander d'aider et sans faire confiance. J'ai mis du temps à me rendre compte de ces cadenas que j'avais posé qui me faisaient mettre une distance et fuir, rentrer superficiellement dans la relation, toujours en protection. 

Etre dans la gratitude me fait enlever mes barrières, voir, ressentir et apprécier la bienveillance, la tolérance et l'amour de mes proches, leur présence et leur soutien. Et plus largement la richesse et la beauté des rencontres et des échanges, du "être ensemble". La gratitude fait revenir à la simplicité et la spontanéité, l'écoute et la compréhension. Et à dire un merci qui vient du coeur.   

J'ai été élevée dans l'idée qu'il fallait toujours travailler, que tout ce que je faisais n'était jamais assez ni assez bien, que ce que je pensais et ressentais était toujours à côté de la plaque. La graine de l'exigence, du jugement et de l'insatisfaction était plantée, m'empéchant d'accepter et d'apprécier celle que je suis, avec ses qualités et ses défauts, ses erreurs et ses difficultés; et ce que je fais dans ma vie et de ma vie.

Etre dans la gratitude m'amène à plus de tolérance et d'acceptation, moins de ruminations et de regrets. A me féliciter du chemin parcouru et de l'ici et maintenant au lieu de me fouetter de ce que je n'ai pas encore fait ou de ce que je devrais faire. 

Gratitude me met les deux pieds dans le présent. Me rebranche à la joie, à l'amour, à la douceur, à la légéreté, à la confiance, à la foi, à l'espérance

en la vie - en nous - en moi

Le chemin est encore long et je suis ravie de cet ange qui va continuer à cheminer auprès de moi toute cette année. Il a mis le booster en début d'année histoire de faire un big focus pour que je ne prenne pas la tangente.


Merci

 

Gratitude.jpg

 

Cet article est le 500ème de ce blog. Ce n'est pas prémédité, je m'en suis aperçue en le préparant. Le "zazard" est facétieux.

Une pensée et un merci particulier à Paul  et Marie-Lore, deux personnes qui m'ont accompagnée, chacune à leur manière, quand je me suis lancée dans cette aventure qui me tenait à coeur en septembre 2008. Et merci à vous de suivre "vous faites quoi dans la vie" depuis toutes ces années, merci pour vos contributions et de votre présence.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 19:31

Je connais bien la peur. Elle me fait fuir et me renfermer dans ma coquille, comme un bernard lhermitte. Avant, je n'avais pas conscience de cette peur diffuse que j'avais de tout : peur de ne pas réussir, de ne pas être aimée, de ne pas être parfaite, de ne pas savoir, de mal dire, de mal faire...Et puis petit à petit, je l'ai vu.

La peur paralyse. Elle met dans un non-mouvement, dans une attente qui peut durer une vie entière...

Et dont personne ne peut me sortir durablement.

A part moi-même.

Le dépassement qu'elle me demande de faire quand je la sens, cette peur?

Me poser pour la regarder et la reconnaitre les dizaines de fausses bonnes excuses que j'aurai inventé pour la planquer

Oser agir malgré la peur, avec une action posée et cadrée que je sens juste. No more

Et laisser ensuite les choses suivrent leur cours.

En me disant que quoi qu'il se passe, cette expérience m'apprendra quelque chose et qu'elle me fera grandir.

Ce n'est pas tous les jours simples et pourtant, à chaque fois que j'y arrive, je me rends compte que la peur s'amenuise d'expérience en expérience. Voir disparait.

Et là je me dis... au fait, de quoi j'avais peur déjà?

(et tout de suite derrière...pourquoi je ne l'ai pas fait plutôt. Mais bon là c'est un petit souci que je rencontre encore avec le mot "acceptation" ((-; Parce que ce qui vient aussi après c'est que si j'avais pu le faire avant, je l'aurais fait avant )

 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 13:50

Des évènements récents et ce texte de Tristan sur l'abandon redécouvert "par hasard" ce matin, m'ont donné l'envie d'écrire cet article.

L'abandon fait partie de ma vie, depuis ma naissance. Je l'ai vécu sous de multiples formes, sans même m'en rendre compte. Même quand il était évident. Je me suis convaincue que l'absence de père, l'éloignement physique de ma mère pendant mes premières années puis son départ à mes 25 ans, n'avaient pas de conséquences sur ma vie. J'ai mis un énorme couvercle, me suis construit une grosse carapace. Me disant simplement que j'avais une vie hors norme sur certains aspects, une "vie autrement". Et que cela ne m'empêcherait pas de mener la vie dont j'avais envie.

Je me trompais.

Forcément, ces évènements ont crée une blessure. Et des peurs. Une blessure et des peurs qui conditionnent certains comportements dans mon présent.

Mon comportement avec moi. En m'amenant à régulièrement à abandonner mes projets et mes envies (avec toujours de "bonnes" justifications), à abandonner ma vie d'une certaine manière. Parce que je ne vis pas réllement la vie dont j'ai envie, quand bien même tout s'offre à moi pour le faire. Je la survole, je "bouine". Je commence et je finis pas; je reste dans les idées sans concrétiser.

Mon comportement avec les autres. Les échanges et les évènements du quotidien peuvent venir involontairement réactiver la blessure et générer automatiquement une réaction qui chez moi se traduit par un enfermement quasi-immédiat, pesant pour moi-même et pour mon entourage qui sent cet état mais aussi les attentes que de fait, je pose sur lui. Attentes qui ne sont bien sur pas justes du tout. L'autre effet kiss-cool, que je ressens depuis quelques temps, est un décentrage totale. L'impression de flotter et d'errer, sans énergie et sans but; là ou quelques heures avant j'avais la force et l'envie de poser des choses importantes pour moi.

Quand la blessure est réactivée, tout vient l'alimenter jusqu'à temps que je me vois dedans. Malheureusement parfois ça prend du temps, et pendant cette période, ça monte crescendo.

Là, il m'a fallut 10 jours pour retrouver l'évènement source : une simulation d'entretien de médiation, où je jouais le rôle d'un homme que sa conjointe venait de quitter. Pendant 1 heure, les 5 médiateurs en face de nous se sont adressés à 99% à la jeune femme. C'est comme si mon personnage n'existait pas, comme si il était transparent. Sa personne, son histoire, son état n'étaient pas pris en considération par les autres. Je l'ai exprimé en fin de simulation, mais sans me rendre compte du "tremblement de terre intérieur" que la situation avait provoquée.

Cela montre combien un évènement "anodin d'apparence", sans relation directe avec mon histoire et mon vécu, peut venir appuyer sur la blessure. Et tant que je ne m'en rends pas compte, la porte est ouverte : d'autres évènements, plus ou moins importants, viennent alors alimenter la blessure. 


Une blessure ne cicatrise pas tant que je ne l'ai pas reconnue et regardée en face. S'en rendre compte, la reconnaitre et la nommer est un premier pas. L'accepter en est un autre. Et trouver le courage, à chaque fois que la blessure et la peur sont réactivées, de les dépasser, en est un autre. Accepter le temps nécessaire et les rechutes aussi.


Ce n'est pas toujours facile comme chemin, mais lisser et étouffer tout cela sous une carapace n'est pas la solution. Cette carapace qui me protégeait petite, aujourd'hui elle m'étouffe. Et m'empêche de sortir de ma chrysalide...

papillon.jpg

Source Pinterest

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 10:19

photo25

Cuando quieres relamente una cosa, todo el universo conspira para ayudarte a conseguirla. Paolo Cuelo

 

Quand tu veux réellement quelque chose, tout l'univers conspire pour t'aider à l'obtenir

 

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 22:48

En mai 2010, RH Autrement number one naissait, en même temps que je créais mon activité "RH Autrement" en auto-entrepreneur. Je ne savais pas encore bien dire ce qu'était le "autrement" ni comment je voulais pratiquer les RH.

 

Avec le temps, les expériences, les rencontres, les partages, le RH Autrement s'est dessiné. Aujourd'hui, il est temps de passer à une autre étape pour lui permettre de vivre "autre chose", "autrement".


Vous pouvez désormais me retrouver sur RH-Autrement.com.


Merci à toutes et à tous pour votre présence et votre soutien, pour votre confiance.


A très vite sur le nouveau RH Autrement. N'oubliez pas de vous réinscrire à la newsletter pour continuer à être régulièrement informés des articles.

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Présentation

  • : Vous faites quoi dans la vie?
  • : Je fais quoi dans la vie? Je travaille à être heureuse. Un vrai travail de tous les jours, qui demande du temps, de l'énergie, de la persévérance, de la constance. Pas toujours facile mais tellement génial.
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